top of page
Qui suis je ?

Pour la petite histoire – Tableau général

Je m’appelle Emilie Barteau et vis depuis peu au Pellerin, avec mon lapin Loup !

J’ai un parcours de vie assez atypique , qui m’autorise une grande tolérance et m’évite l’écueil du jugement sur autrui ! Je me suis constituée de multiples cordes à mon arc, de toutes couleurs, qui, aussi disparates semblent-elles, se sont avérées prendre une direction commune : le souci de l’Autre et comment contribuer à son mieux-être .

Je suis également Artiste . Ma démarche se positionne sur le terrain de la vulnérabilité, à la lisière entre force (violence) et fragilité, corollaire de l’impermanence de tout ce qui est, quel que soit le medium utilisé et la portée thématique (environnementale, politique, sociale, psychique) . Mes pratiques artistiques, de sculpture, peinture, danse butô et celles d’artiste de spectacle équestre m’ont habituée à focaliser mon esprit sur les détails autant que sur l’ensemble d’une situation, à travailler minutieusement et patiemment, à savoir faire un pas en arrière quand il y a trop de pression. L’improvisation, quant à elle, exige une qualité de relation avec son environnement immédiat, une grande capacité d’écoute et développe une forte acuité sensorielle et ainsi, une pleine présence. Qualités qui me sont bien utiles dans les pratiques de massages.

C’est d’abord par expérience que le massage s’est imposé à moi . Mes activités professionnelles et personnelles ont toujours été très physiques et il m’a fallu cerner les mécaniques du mouvement pour nombre d’entre elles. J’ai donc affiné mes explorations et mes perceptions. J’ai cherché différentes manières de soulager les tensions et douleurs suscitées dans les restrictions de mobilité, et aussi de soutenir l’humeur générale pour retrouver le plaisir de vivre.

Est arrivé le moment de me former à des techniques spécifiques, éprouvées, et de cadrer par un protocole précis les massages que je donnais depuis de nombreuses années à un cercle de proches ou à l’occasion. Je me suis ainsi formée au massage suédois, puis, à la recherche d’outils pour pénétrer plus en profondeur et au coeur du problème, au massage Deep Tissue. Des connaissances anatomiques et la compréhension des mécanismes en œuvre et des déséquilibres structurels m’apparaissant nécessaires, je me suis formée et m’informe constamment par des études personnelles sur ces sujets. Dans une approche plus globale du corps humain, la méthode de Knap, bien peu cocon de douceur, m’est apparu comme un outil vraiment intéressant pour atteindre des couches d’une autre dimension (celle d’organes ou des sièges de douleurs spécifiques). La relaxation est induite par l’apaisement des sensations  douloureuses, mais n’est pas l’intention première.
A ces certifications , s’ajoutent des initiations, dont celles à la Médecine chinoise traditionnelle (niveau 1ere année du cursus) où l'intention est marquée et dans le but de me former prochainement au « Tuina minceur » et à la réflexologie plantaire et palmaire avec des bagages solides, bien qu’ils n’en soient des pré-requis.


Pratiques somatiques & Formations


Pratiques de Qi gong, Yogas, Méditations ...

Danse, natation et vélo comme des prolongements des capacités physiques naturelles de mobilité du corps humain, (pas dans l’esprit d’un sport, qui m’est bien peu familier)

Massages Suédois et Deep Tissue (Ecole Azenday)

Méthode des Ponts Knap (Cyril Bechacq)

Anatomie, physiologie (Center of Excellence, GB) + anatomie palpatoire et du mouvement (recherches personnelles)

Initiation à la médecine chinoise (Chrystelle Kablan, école Harmonies de l'être)

Initiations à la fasciapulsologie, à l’utilisation des huiles essentielles, à la lithothérapie, au massage balinais et à la réflexologie.

MaÎtre Reiki, reiki Usui, niveau 3 (Isabel S.Churchill, UniverSoi)

Et d'autres à venir dans un futur proche !

 


 

Flash back – Mes expériences personnelles, formatrices, en toile de fond .

Je ne partais pas franchement gagnante : otites à répétition de la 1ere décennie, engendrant une socialisation difficile d'une élève qui brille par ses résultats scolaires et son absence récurrente, dotée d’une hyperlaxité induisant une fragilité articulaire me valant une grande souplesse et de multiples entorses . 

Je suis des études (passionnées) de philosophie jusqu'à la Maîtrise, que je quitte brusquement, manquant, à mon goût, de sensibilité dans la chaire (lapsus!?!) de mon époque. C'est ce qui déclenchera mon véritable grand élan de sociabilité, par une immersion totale dans les fest-noz bretons : l’âme de la danseuse fut plus que ravie par cette ode à la vie, collective.

Curieuse impénitente, à l'âme sauvage, je pars et vadrouille en nomade, sac à dos bien trop lourd, à la recherche de nouvelles aventures humaines stimulantes. Au fil du chemin, je découvre les chevaux, d’abord par le biais du bâts (avec mon entière gratitude pour me délester de ce lourd fardeau), puis durant une décennie, en tant qu’acrobate équestre aux multiples casquettes … Pour la jeune adulte à l’énergie de feu qui cherchait constamment à dépasser ses limites, mon hyperactivité y trouva un parfait espace d’expression. Carrière qui se ponctua de quelques accidents ligamentaires et autres chutes à s’en déboîter l’épaule et se soldera par quitter le sérail, moi et mon cheval vieillissant(s), fourbu chronique, qui en fut d’autant plus l’objet de mes soins et attentions jusqu’à ses 28 ans !

Puis, entre les milliers de kms de route à destination de l’ouest africain dans des véhicules aussi inhospitaliers que les pierres desséchés par les sables du Sahara, je jalonnai mes retours en France de jobs saisonniers de cueillettes et de maraîchages, alliant postures répétitives très inconfortables à la statique debout journalière à la chaîne, qui se jalonna d' une rupture et opération des ligaments croisés. Après une longue période de rééducation, et pendant plus d’une année, je m’exerçai au métier de chauffeur-livreur-manutentionnaire (véritable thérapie de choc, probablement pour me rassurer sur mes aptitudes physiques) jusqu'à ce qu’une charge trop lourde m'échappe inopinément des mains : de ma nuque jusqu'aux chevilles, la vibration me valut un arrêt immédiat et une rupture conventionnelle . 

Certains traumatismes sont plus lourds de conséquence, et s'évaluent sur le long terme : adhérence des fascias, compensations musculaires ou structurelles...). Avec la ligamentoplastie par greffon dont la cicatrisation fut parfaite et malgré la rééducation effectuée avec précaution, un muscle stabilisateur du genou s’atrophia et déclencha une instabilité au niveau du bassin, avec pour conséquence dans la décennie suivante : lombalgie, sacralgie, cruralgie, pubalgie. En bref, des douleurs régulières handicapantes et des crises inflammatoires souvent reliées à une mauvaise posture, tantôt par compression des disques quand je travaillais assise à mon bureau, tantôt par des gestes répétés en poussant au delà des limites musculaires et de la fatigue, avec toujours cette vilaine habitude d’un trop peu de sommeil pour récupérer.

Mon esprit résiliant a alors inclus la sculpture sur pierre (essentiellement le tuffeau) à ses pratiques. Faute de me mouvoir, rester debout, les abdominaux gainés en soutien de ce dos si douloureux, restait en mon pouvoir: celui d’utiliser mes mains (et seulement mes mains, je ne travaille la pierre qu’avec des outils mécaniques, jamais électriques) . Le moral en berne a amorcé une brèche dont j'ai fait une passion et une profession : je suis devenue artiste-auteur, sculptrice et peintre et ai repris ma voie de performances butô, avec une large place à la dérision, et la danse improvisée.

Le vivant possède des ressources insoupçonnées, invisible à l'oeil de la routine, mais dont nul ne devrait jamais douter . 

Ce n’était pourtant pas faute d’inclure dans mon quotidien étirements et échauffements avant et après mes activités physiques, sportive ou professionnelle, avec des pratiques de Qi Gong et Yogas, et en clef maîtresse des auto-massages alliés à une bonne hydratation et une nourriture saine et équilibrée.

Les années passant, avec l'usure des disques et des articulations, les séquelles des traumatismes, une moindre élasticité des tissus renforcée pour les femmes, avec la ménopause, ces routines d’hygiène de vie deviennent de plus en plus essentielles. Cela n'exclut pas les "accidents" de la  vie, mais minimise très sérieusement les blessures tissulaires et les douleurs lancinantes qui deviennent chroniques et s'éternisent tant les cellules tardent à se régénérer et que le corps blessé confond repos paisible et sédentaire inertie .

Les massages, associés à une routine physique et psychologique, sont des sources exceptionnelles de réactivation du métabolisme. J’ai eu recours à des manipulations ostéopathiques salvatrices et à des séances de kinésithérapie, qui m'ont appris l'importance d'entretenir la musculature et de respecter la structure osseuse et articulaire, à des anti-inflammatoires non stéroïdiens dans les périodes de crises, mais j’ai adouci la douleur en actionnant toutes les manettes en ma possession pour rétablir équilibre et bien-être, jusqu'à la voir disparaître. Aux moindres signaux d’alerte, je ne me laisse plus déborder, ni par mes sensations ni par le stress ni par mon hyper énergie.

Résumons ceci par l’amour ou le respect de soi. Pour s'épanouir sur un terrain fertile, il est essentiel d’être à l’écoute de ses besoins du moment, de nourrir et entretenir ses ressources, afin de les utiliser à l’optimal; enfin, généreusement, l’arroser de gratitude.

Dans le panel de mes outils, le massage est celui qui répond présent en toutes circonstances, même dans un cadre de fortes tensions physiques ou psychologiques, où les pratiques somatiques ne trouvent plus place : élasticité des tissus conjonctifs, fluidité et liberté de mouvement, oxygénation et nutrition cellulaire, meilleure qualité de respiration, de conscience, de présence, de sommeil, de digestion, de réparation, tant de bienfaits brisant les entraves de la peine qui mènent au doute, à l'anxiété, au ressassement, ou à l'appréhension, qui minent le moral si précieux en ces moments contrariants .

Le massage pourrait bien être ce calme avant et après la tempête, le rayon de soleil qui point et efface les nuages.

 

Forte de ces expériences, j’ai pu masser de longues années mon entourage familial, amical et même les chevaux. Désormais, je souhaite en faire bénéficier le plus grand nombre et me suis donc formée à différentes techniques qui répondaient au mieux à mon approche. D’autres techniques s’ajouteront prochainement, pour élargir l’horizon et répondre à d’autres attentes, comme le Tuina minceur et la réflexologie plantaire et palmaire : j’y travaille mais souhaite, au préalable, approfondir et intégrer mes connaissances en médecine chinoise.

... A suivre, donc ...

bottom of page